II
Louis Thomassin achevait sa garde quand Salaün, qui l'avait été chercher d'abord à Landrellec, le rencontra.
Les deux frères étaient tout contraste:
Salaün, petit, trapu, les épaules larges, la tête énorme,
le cuir rêche et noir; Thomassin, grand, bien pris, avec une jolie tête
d'un rose à peine hâlé, des yeux clairs et une barbe blonde
qui frisait. De même souche maternelle, il semblait qu'ils fussent étrangers
l'un à l'autre. Leur mère, à qui, suivant l'usage breton,
on continuait de donner son nom de fille, Anne-Yvonne Barzic, avait épousé,
à dix-sept ans, un cultivateur de l'Ile-Grande, Évariste Salaün,
un plein Breton comme elle, noueux, carré de corps et d'esprit, qui mourut
trois mois juste après les noces, la laissant enceinte.
Elle se remaria, deux années plus tard, à un entrepreneur de bordures de pierre, Louis Thomassin. C'était un homme solidement charpenté, très blond, et tel que le rappelait son fils, qui en était la vivante image. Il n'était pas du pays; il était né à Sanvic, près du Havre, et s'était tout récemment établi à 1'lle-Grande, pour surveiller la taille et le transbordement des granits.
Sanvic (l'étoile rouge) et Le Havre, en Normandie
Source: Mapquest
Il mourut
dans une épidémie de variole noire, qui emporta la moitié
du canton; mais cette fois, comme l'aîné de ses fils avait dix
ans et le cadet sept, Anne-Yvonne ne songea point à se remarier, encore
que son aisance eût tenté plus d'un prétendant.
Elle touchait alors
à la trentaine; elle était maigre, ridée, plus vieille
que son âge. Pourtant ç'avait été une assez jolie
fille; mais la maternité l'avait usée et déformée.
Et puis les filles de la côte bretonne sont souvent jolies, il est rare
qu'elles le demeurent longtemps. Si la maternité ne les a pas prises
avant la vingt-cinquième année, leur beauté dépérit
d'elle-même au moment où on la croirait proche de sa plénitude,
leurs traits se tirent et on ne les reconnaît plus quelquefois à
un an d'intervalle.
[1]
5 Anne-Yvonne
dirigea seule l'exploitation des deux fermes qu'elle avait conservées
à l'Ile-Grande, réalisa le petit bien que possédait son
second mari, à
Sanvic, et en plaça les fonds, qui se montaient à trois
mille francs, sur bonnes hypothèques. De son premier mari elle n'avait
hérité que quelques arpents de broussailles. Elle les défricha,
mais ne put vaincre l'ingratitude d'un sol maigre et rocheux. A sa mort, Salaün,
à qui ils revenaient, n'en tira que huit cents francs. La part de Thomassin,
accrue des trois mille francs paternels, fut ainsi quelque peu supérieure
à celle de son frère aîné.
C'est à cette
époque que Salaün se maria. Thomassin avait pris du service l'année
précédente, comme matelot. Où était-il? A Toulon,
en Chine, à Madagascar? Salaün n'en savait rien. Du reste, il n'avait
aucune instruction pour correspondre avec son frère, il lui eût
fallu recourir à l'intermédiaire du curé ou de l'instituteur.
[2] Thomassin ne connut le mariage de Salaün qu'après coup. Peut-être,
s'il eût été au pays, ne l'eût-il point approuvé.
Mais, plus encore que leurs tempéraments, l'extrême différence
des caractères les avait rendus de bonne heure presque étrangers
l'un à l'autre : Salaün, en son enfance, morne, passif, préférant
à tout les longues siestes dans les fossés, plus tard s'acagnardant
aux auberges, s'hébétant d'eau-de-vie;
l'autre - Loïz-ar-béo, - Louis-le-vif, comme on l'appelait, toujours
au plein air, remuant, tapageur, la tête près du bonnet, qui courait
les filles, chantait la gloire et l'emportait de haute lutte, dans les pardons,
aux jeux de la perche et du crapaud.
Ils grandirent ainsi
sans se toucher. Il est remarquable, du reste, qu'ils ne se haïssaient
ni ne se jalousaient, encore bien que l'affection de la mère allât
davantage au gallot. Mais Salaün ne s'en apercevait pas; il vivait déjà
dans une demi-hébétude qui le laissait indifférent aux
bons et aux mauvais soins; et pour Thomassin, loin qu'il se fît une arme
des secrètes préférences maternelles, il se sentait plutôt
une sorte de pitié supérieure, une compassion d'homme libre et
bien portant pour cet être gourd, encroûté et qui semblait
avoir subi, dans la solitude, un commencement de pétrification.
Ces pratiques d'isolement
dont Salaün ne se départit point avec l'âge firent qu'on s'habitua
chez les siens à le considérer comme voué par nature et
par goût au célibat. Quel amour aurait-il eu? Il se rendait seul
aux assemblées et, quand les autres restaient à deviser, autour
des tombes, avec les filles de la paroisse, lui,
ses dévotions faites, la procession rentrée, il ne quittait plus
l'auberge et revenait seul à l'île.
Pourtant on finit
par lui découvrir une préférence. Il y avait, à
Pleumeur, une auberge entre toutes misérable et triste [3]. La maison,
basse, en pisé, coiffée de chaume pourri, s'affaissait sur le
chemin, branlait comme une infirme entre ses quatre murs. Un gui servait d'enseigne.
Le logis était noir, mal éclairé, de jour, par une petite
fenêtre à barreaux, et plus mal encore, de nuit, par le bout de
résine qui crépitait au foyer, fiché dans une branche fendue.
L'hôtesse était une sexagénaire aux yeux morts, toute pliée
sur elle-même, qui marmonnait d'interminables pater sur un banc
du foyer et que suppléait dans le service une petite nièce à
elle, orpheline, Coupaïa Kergoat.
10 D'un
sang pauvre, sans grâce, sans jeunesse, seule depuis la mort de sa mère
avec cette vieille femme taciturne, Coupaïa avait grandi dans les prières
et les macérations, communiant tous les dimanches, jeûnant tout
le carême, exagérant à plaisir les pratiques d'une dévotion
superstitieuse. Que quelqu'un voulût jamais d'elle pour femme, elle n'y
songeait point. Elle se
savait laide et sans dot, sacrifiée d'avance. Les hommes qui fréquentaient
l'auberge de sa tante, si elle ne les regardait pas, ne la regardaient pas non
plus, cognaient sur la table pour appeler, chantaient, criaient, payaient et
partaient ivres, et elle reprenait son chapelet qu'elle égrenait machinalement,
en face de sa tante, au coin du foyer.
Mais elle fit attention à
Salaün, dès le premier dimanche qu'il entra chez elle.
Celui-là ne
chantait point et ne braillait point avec les autres. Devant sa chopine d'eau-de-vie
il demeurait quelque temps, l'oeil mort, puis, d'un coup brusque, il l'avalait
toute, couchait sa tête sur ses bras et attendait de recommencer! Quand
l'ivresse le possédait complètement, il tombait, et le lendemain,
souvent, on le retrouvait dans un fossé de la route où il avait
passé la nuit.
Elle se prit d'intérêt pour cet ivrogne si dissemblable des autres ; au lieu de le jeter à la porte, comme c'est l'usage dans les auberges bretonnes après le couvre-feu, elle le soutenait de ses bras, l'emmenait au grand air, l'asseyait une heure ou deux près d'elle, pour dissiper l'ivresse, et revenait seulement quand il pouvait marcher.
Il s'habitua peu à peu à cette protection enveloppante et douce;
dans l'ivresse, il la reconnaissait bien, lui parlait comme à une amie,
et si, par hasard, il s'était attardé dans une auberge étrangère,
à ne plus l'avoir là pour le remettre en chemin, lui chasser les
bouffées chaudes de l'eau-de-vie, il s'agitait, grognait et murmurait
son nom avec des hoquets plaintifs : « Coupaïa... Coupaïa...
» C'est ainsi qu'il fut amené à la prendre pour femme.
15 Dans cette triste Bretagne, l'ivrognerie, à force d'être le vice de tous, n'est plus un vice pour aucun; si elle ne ruine pas le ménage, qu'elle ne soit pas quotidienne, la femme s'en accommode d'avance chez son mari. Salaün ne buvait pas encore sur la semaine; sa mère n'était point morte, et il travaillait aux champs avec elle. C'est pour cela aussi que l'idée de prendre Coupaïa pour femme ne lui vint pas tout de suite. D'abord, sa mère morte, ses champs vendus, il délibéra de s'établir à Pleumeur pour être plus près d'elle, Mais il arriva qu'au même moment la vieille tante de Coupaïa mourut. Restée seule avec les quelques sous de l'héritage, Coupaïa parla de se placer à Lannion;
Lannion est au centre du cercle, en bas
Source: ismap.com
Salaün
fut effrayé; il lui offrit d'entrer à son
service. Mais elle sentait bien que, si laide, elle avait fini par éveiller
en lui une tendresse bizarre, confuse encore, qui ferait qu'un jour ou l'autre
elle ne serait plus en sûreté dans ses mains; et pour ne point
pécher elle refusa. Son paquet était fait quand Salaün lui
proposa de l'épouser. Elle ne répondit pas sur l'instant: elle
voulut d'abord communier pour les âmes du purgatoire; puis elle alluma
un petit cierge devant l'autel de la Vierge. Le cierge brûla doucement,
s'éteignit doucement, et elle en tira l'augure d'une vie heureuse et
bien vue du ciel. Le jour même elle répondit oui et ils se marièrent
un mois après.
Les premiers temps,
Salaün garda une certaine réserve. Ils s'étaient fixés
à Landrellec où ils montèrent une auberge. [4] On sait
qu'ils la vendirent pour installer une cantine à Morvic. [cf. 1.14] Ce
fut la perte de Salaün.
Dans la fréquentation de ces carriers âpres et sensuels, qui travaillaient un jour sur quatre et buvaient d'autant le reste, il s'acheva. Leurs lourdes saouleries le troublaient à jeun; de les voir, la face rouge, et tout ce liquide qui flambait dans leurs verres, ses bonnes résolutions tombaient aussitôt et il s'attablait avec eux.
Coupaïa n'y pouvait rien. Si elle le chassait, il allait boire aux auberges
de Landrellec et revenait saoul. Elle ne lui donna plus d'argent :
il but à crédit. Elle menaça les aubergistes de ne point
payer : il hypothéqua son patrimoine. Et, pendant que leur ruine se consommait
ainsi, elle avait vu Thomassin rentrer du service, passer douanier, grossir
ses revenus intacts du produit de sa solde, toute cette chance imméritée,
quand ses prières à elle, ses jeûnes, ses longs pèlerinages
nu-pieds, dans les nuits glacées de décembre, n'aboutissaient
qu'à un surcroît de misère!
- C'est toi, Yves-Marie?
dit le timbre clair de Thomassin. Je suis justement de relève. Descendons
à Landrellec, si tu veux.
20
- Nous sommes bien
ici, dit Salaün.
Il avait l'oeil bas, la parole
sourde, une mine fouettée qui faisait peine. Le douanier s'en aperçut.
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Il y a... dit l'homme.
Il hésitait, soupirait et ne trouvait pas ses mots.
25 -
Mais parle donc! dit Thomassin.
- Ah! Va Doué! C'est vrai,
autant que tu saches tout de suite... Il y a ... il y a que nous n'avons
plus de pain et que le boulanger ne veut plus nous faire crédit.
Le douanier posa son fusil
contre l'échauguette et regarda Salaün.
- Asseyons-nous, Yves-Marie,
dit-il. Mes collègues sont à parer le canot; personne ne nous
entendra.
Sur les varechs,
dans la petite cour du corps de garde, ils croisèrent leurs jambes à
la façon des tailleurs. La grève, toute nue, toute blanche, dormait
dans la lumière montante.
30
- Écoute,
Yves-Marie, dit Thomassin, je ne t'ai jamais fait de reproches. Ta vie, tu l'as
menée comme tu l'entendais. Les affaires de chacun sont ses affaires
et il n'y faut point mettre le nez. Tout de même, peut-être qu'avec
toi un bon conseil, de temps à autre, ne serait pas de trop...
Salaün ne répondit
pas. Thomassin reprit plus gravement:
- Au train dont tu
vas, il n'y a pas de fortune qui durerait. Tu as bu toute ta part d'héritage
ou presque, car, pour la maison qui te reste à Morvic, elle ne paierait
seulement pas tes dettes d'auberge. Tu ne dessaoules plus.
Encore si ta femme s'occupait! Mais elle passe les trois quarts de la journée
devant ses images à moudre des oremus. Possible que ça
t'arrange. Ce qui est sûr...
Salaün hocha la tête.
- Ne te moque pas de Coupaïa, ni des saints, dit-il.
35
- Pardié! je ne m'en moque pas, répliqua
Thomassin. Mais si
c'est votre salut
qui vous tracasse,
je prétends que vous le feriez bien
mieux ici-bas, toi en buvant moins, elle en
priant moins, et tous les deux en trimant davantage
au goémon. Voilà.
Thomassin avait prononcé ces dernières paroles d'une voix un peu rude et qui ne lui était point habituelle. Salaün s'y méprit et crut qu'il cherchait une défaite pour ne point leur venir en aide. Il ne réfléchit pas plus avant. Une rancune sourde commençait à le travailler. Pour la première fois il sentait combien la vie avait été partiale et quelle distance elle avait mise entre son frère et lui. Et le sentiment de cette infériorité, l'humiliation qu'il en éprouvait, mêlée à la déception de se voir refuser un service dont il se croyait sûr, achevèrent de l'exaspérer contre son cadet.
-
Alors, tu refuses, dit-il,
tu refuses?
- Tu l'aurais bien mérité, répondit Thomassin.
- Tu refuses!...40 L'âpreté avec laquelle il avait appuyé sur le mot aurait dû mettre en garde son interlocuteur. Salaün s'était dressé, la face congestionnée, les yeux rouges. Thomassin ne l'avait jamais vu ainsi. Il ne comprit rien à cette flambée violente; il éclata de rire, comme devant un phénomène.
- Eh! mon pauvre Yves-Marie, bien sûr qu'on t'a changé depuis hier ou que j'ai la berlue... Mais ce n'est plus toi! Comment! tu t'emportes, tu te mets en colère. Ah! Ah!
Salaün serra les poings, à bout de patience.
- Alors, c'est sérieux, dit Thomassin. Fallait donc le confesser tout de suite, Yan-Diot! [5]
Et tout riant, sans presque un effort, d'une détente brusque et aisée, il saisit entre ses poings souples ces gros poings déjà levés sur sa tête, les tordit et agenouilla l'homme dans le varech.
45 - Ca, c'est pour t'apprendre à ne pas t'y frotter.
L'homme avait des pleurs de rage sur les joues.
- Et maintenant, continua le douanier, en le relevant et les mains posées sur ses épaules, qui t'a dit que je refusais de vous payer du pain?
Salaün ne répondit pas, humilié, perdu déjà au fond d'une haine de vaincu.
- Viens! dit Thomassin.
50 Ils se mirent en route par les dunes et les landes, Salaün derrière. Arrivés près de Landrellec :
- Combien dois-tu au boulanger?
- Je ne sais pas.
- A l'épicier?
- Je ne sais pas.
55 - A l'aubergiste?
- Oh !...
Thomassin éclata de rire
- Oui, la voilà, la grosse dette, hein, l'aîné? Eh bien, dettes d'épicier, de boulanger, d'aubergiste, je règle tout, entends-tu. Seulement...
Il s'arrêta pour bien regarder en face Salaün.
60 - Seulement, j'y mets une condition, c'est que tu vas me quitter cette figure d'enterrement et m'embrasser comme je t'embrasse, là, sur les deux joues, sans rancune, vieux frère...
Ils s'embrassèrent, mais Salaün tremblait encore et ne s'abandonna pas.
Comme ils allaient entrer dans le village, des creux d'un rocher voisin une voix chevrotante héla Loïz-ar-béo. Salaün l'entendit le premier et se retourna.
- On t'appelle par là, dit-il à son frère.- Où ça?
65 Ils marchèrent vers la roche.
- Mais c'est Môn-ar-Mauff, dit Thomassin.
Salaün recula instinctivement
- Je te laisse...
Et il se signa et récita un pater, pendant que Thomassin, tout bas, causait avec la vieille.
70 - Tu as vu Francésa?
- Oui, répondit la vieille. Et je n'ai rien de bon à t'annoncer, filleul. Son père refuse.
- N'importe. Peux-tu te rendre cet après-midi à Keraliès? [6]
- La route est à tout le monde. Mais que ferai-je à Keraliès?
- Tu diras à Francésa qu'il y a du nouveau et qu'il ne faut point encore désespérer.
75 - C'est toute la commission?
- Non, non, Môn, ne t'en va pas si vite... Ah! comme tu connais les coeurs, bonne vieille! ... Fais en sorte que je puisse la voir demain soir, au crépuscule, près de la ty-lia de Kergûnteuil.
La ty-lia (maison de pierre, en breton; en français dolmen) de Kergûnteuil. Comme le menhir devant l'église de St Samson (Lecture 1), ce dolmen date de la période préhistorique de la Bretagne
Source: Archives
particulières
- Où seras-tu, cette nuit, pour te donner sa réponse?
- Je suis de garde à la pointe. Tu feras ton sifflet de pluvier, j'irai te rejoindre derrière la dune... Adieu, mâm-goz [7]. Je suis pressé, tu vois.Thomassin rejoignit son frère.
80 Celui-ci songeait. Il se souvenait des paroles de Coupaïa, le soir où, rentrant de la lande de Roscané, elle lui dit qu'elle avait vu ensemble Thomassin et la rebouteuse. [cf. 1.38] « Ton frère est damné, damné! Il a acheté sa chance du démon! »
Ils entrèrent chez le fournier. Thomassin fit mettre à son nom la créance de Salaün, lui paya un pain de dix livres et une « moche » de beurre.
- Va-t'en avec cela, dit-il. Je verrai demain si vous avez besoin d'autre chose... J'irai à Morvic; il faut que je m'arrange avec Coupaïa au sujet des champs de Trégastel.
Observations
[1] Contrastez ce passage avec la description de Yvonne Moan, dans Pêcheur d'Islande.
[2] A quel personnage de Pêcheur d'Islande Salaün vous fait-il penser ici?
[3] Pour Pleurmeur-Bodou, voyez la deuxième carte dans Chapitre I.
[4] Pour Landrellec, voyez la carte ci-dessus.
[5] Jean l'idiot.
[6] Keraliès est un tout petit village entre Landrellec et Penvern.
[7] Mâm-goz, vieille mère en breton.
Révision de la lecture
1. Pourquoi Louis Thomassin père se trouvait-il en Bretagne?
2. Pourquoi Yves-Marie n'écrivait-il pas à Louis, une fois celui-ci
parti comme matelot?
3. Quelle différence y a-t-il entre les deux demi-frères?
4. Pourquoi Yves-Marie n'était-il pas jaloux de la faveur que leur mère
accordait à Louis?
5. Pourquoi Coupaïa s'intéressait-elle à Yves-Marie d'abord?
6. Pourquoi Coupaïa refusa-t-elle d'entrer au service de Yves-Marie?
7. Comment Coupaïa décida-t-elle d'épouser Yves-Marie?
8. Pourquoi Yves-Marie se remit-il à boire?
9. Quand Yves-Marie lui demande de l'aide, qu'est-ce que Louis lui conseille
de faire?
10. Qu'est-ce que Louis fait quand Yves-Marie le menace?
11. Pourquoi Yves-Marie quitte-t-il Louis?
12. Quelles nouvelles Môn-ar-Mauff donne-t-elle à Louis?
13. Qu'est-ce que Louis fait pour Yves-Marie?