" On a vécu des histoires de fou "

La vie quotidienne des civils pendant l'Occupation

 

Un film de Richard Berrong

 

Sommaire du film

(en format PDF)

Introduction

La Privation
     a. la privation et la pénurie: la nourriture
     b. manger à la campagne
     c. la solidarité
     d. problèmes avec les Allemands
     e. les jardins potager en ville
     f. les animaux en ville
     g. se nourrir de la mer
     h. se nourrir d'était facile nulpart
     i. Aller loin pour se nourrir
     j. l'épuisement des mères de famille
     k. Le Troc

Radio Londres
     a. pourquoi on écoutait
     b. messages codés
     c. messages brouillés
     d. à la campagne
     e. création d'une communauté
     f. écouter était dangereux
     g.
Radio Paris

Privation (suite)
     a. les vêtements
     b. le savon
     c.
le papier
     d. le chauffage
     e. la transportation
     f. les chaussures

L'Ecole
     a. Déplacement des classes
     b. Pénurie de matériel
     c. Instituteurs
     d. Maréchal nous voilà!
     e. Biscuits Pétain
     f. Lettre au Maréchal
     g. Catéchisme à l'école laïque
     h. Ramassage de doryphores

Privation (suite et fin)
     a. le pain
     b. le café
     c. le chocolat

La Diversion - quand-même

    a. jeux d'enfant
    b .la pêche
    c. le patinage
   d. le footbal
   e. le théâtre
    f. les Allemands
    g. la musique
    h. le cinéma
    i.
. les bals clandestins

 

Film complet de 2h 01m (cliquez sur l'image ci-dessous)

(dernière mise à jour le 25.9.2022)

 


Les Bonus - anecdotes non utilisées dans le film 

Un documentariste, s'il a du succès avec ses recherches, finit par avoir plusieurs souvenirs du même événement. Il ne peut les utiliser tous sans alourdir son film, même s'ils sont intéressants et bien racontés. Il doit faire un choix.

Mais ce serait dommage de ne pas rendre accessibles ces histoires intéressantes - et parfois amusantes - pour ceux qui veulent approfondir un aspect de son film. J'ai donc arrangé ces bonus pour les aligner avec le film lui-même.

La Privation

Anne Guillermic: Les Allemands prenaient tout
Yves Ollivier: Ce qu'on mangeait à la ferme
Henriette Le Hégarat: Méfiance entre les gens
Pierre Floury: On se méfiait des étrangers
Anne Guillermic: Sa mère devait livrer du lait au camp allemand
Marcelle Caous: Jardins potager en ville à Paimpol
Claude Alliot: On mangeait des toupinambours et des rutabagas
Monique Dollo: Eléver un cochon en ville en cachette
Yves Callec: Elever un cochon dans la maison; saler le cochon dans un jar en terre cuite
Jeanine Aller: Le porc salé en jar n'était pas bon
Charles Le Bozec: On mangeait des berniques
Claude Alliot: On mangeait des bifsteaks de marsouin
Yvette Quillien: Plat d'oeufs durs pour le dîner de dimanche
Claude Alliot: La malnutrition
Monique Dollo: A Pludual à bicyclette pour du pain
Danielle Vidal: Sa mère arrêtée une fois par les Allemands quand elle revenait de la campagne avec de la nourriture
Edouard Tanguy: Sa mère allait dans les terres pour trouver à manger pour eux
Renée Toudic: Sa mère allait à bicyclette de l'Arcouest à Pommerit-Jaudy toutes les semaines pour trouver du beurre
Claude Alliot: Sa mère allait de Kérity à St. Clet à vélo et puis à pied pour trouver à manger
Renée Toudic: Ce qu'on voulait dire par "marché noir" : le troc
Marie-France Guézou: Prêter des vêtements contre du beurre
Yves Le Hégarat: Echanger du beurre contre des clous pour ferrer les chevaux à la ferme
Louis Le Bezvoët: ditto
Marie Jouanjean et Jeanine Aller: A l'intérieur on n'avait pas de fruits de mer ou de poisson; des patates et du lait ribot tous les soirs

Radio Londres

Louis Le Page: On écouter tous les soirs, sans parler
Marie-France Guézou: Le danger d'inviter des amis à écouter Radio Londres
Anne Guillermic: Le danger d'inviter des amis à écouter Radio Londres
Louis et Yves Le Bezvoët: Le danger d'écouter Radio Londres
Suzanne Le Brouster: Le danger d'écouter Radio Londres

Anne Guillermic: Les Allemands débarquent chez elles
Claude Kerbellec: Les Allemands entrent chez eux
Marie-Madeleine Thépaud: L'Allemand qui venait chez elles prendre leurs postes radio

Privation (suite)

Suzanne Le Brouster: Elle a volé du charbon aux Allemands
Jean Jacob: Un marin leur faisait des sabots bottes

L'Ecole

Louis Le Page: les sites de ses classes
Renée Toudic: Déplacement des classes de l'école Ste. Elisabeth
Joseph Le Louarn: ses classes au château Ropartz à Lanloup
Yves Le Hégarat (Kérity): ses classes étaient dans des serrres
Jeanine Aller et Marie Jouanjean: On faisait avec ce qu'on avait
Marie-Madeleine Thépaud: Les bonnes soeurs à l'école Ste. Anne collaient du papier sur les passages dans le manuel d'histoire qui parlaient de la défaite de l'Allemagne en 14-18
Irénée Gourhan: La Marseillaise à l'école laïque
Les Le Merrer: Il chantait "Maréchal nous voilà" à l'école laïque, elle ne le chantait pas à l'école catholique
Yves Callec: On chantait "Heili heilo" entre enfants
Renée Toudic: Biscuits vitaminés - "On avait faim"

Privation (suite et fin)

Françoise Montéville: Elle n'aimait pas le pain noir
Renée Toudic: On mangeait le pain gris parce qu'on avait faim
Renée Le Berre: du pain blanc à Plouëc
Yves Callec: le pain blanc était comme du gâteau pour eux
Raymond Charlès : planter du blé en cachette pour avoir du pain blanc
Joseph Le Louarn : glaner du blé pour éviter le pain de maïs
Irénée Gourhan: Aller chez le meunieur sur le Leff pour faire moudre son blé

La Diversion - quand-même

Bernard Garlantézec: On ne s'amusait pas beaucoup; on restait chez soi, de peur des Allemands
Gilbert Le Bellec: diversions des enfants à Loguivy
Yvon Huchette de Guermeur: comment les ados s'amusaient pendant l'Occupation
Gilbert Chavannes: diversions des ados à l'Arcouest
Jean-François Jacq: on trouvait des douilles à marée basse
Claude Alliot: Les garçons jouaient a la petite guerre
Monique Onatibia: l'arbre de Noël pendant l'Occupation
Charles Le Bozec: le cinéma à Paimpol